LES PETITS CŒURS invités à l’exposition pop art et abstraction lyrique à Bayonne.

LES PETITS CŒURS invités à l’exposition pop art et abstraction lyrique.

aujourd’hui, samedi 11 mars, LES PETITS CŒURS DE CUBA, accompagnés D’Izabel, amie et représentante carcérale de la CROIX ROUGE, ont été cordialement invités à l’exposition d’Abstraction lyrique et Pop art français de Jeannette Leroy et Gérard Fromanger. Cette exposition est l’affirmation d’un goût commun, d’une amitié durable mêlée d’admiration artistique réciproque.

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 A Paris, Jeannette Leroy suit les cours de l’Académie Julian,fréquente les artistes de l’Ecole de Paris et fait la connaissance de Pierre Soulages, Zao Wou Ki, Karel Appel, Jean-Paul Riopelle, Pierre Schaeffer, Ionesco… Elle rencontre le photographe, peintre et cinéaste suisse Peter Knapp qui la présente à Hélène Lazareff, directrice du magazine Elle, qui l’engage comme rédactrice. Elle devient photographe de mode pour des magazines européens, américains et de paysages au Japon et au Cambodge puis dessinatrice figurative de natures mortes. A partir de 1995, Jeannette Leroy se métamorphose en peintre abstrait. Elle traduit l’émotion poétique qu’elle ressent au contact de la nature, notamment dans son jardin des bords de l’Adour,à la Petite Escalère, jardin de sculptures qu’elle a constitué avec Paul Haim, son époux, célèbre collectionneur d’art.

 Sa peinture n’est ni narrative, ni descriptive, ni allégorique. L’artiste n’entend pas refléter la nature, elle peint ce que la nature dépose en elle, d’après des paysages remémorés et le souvenir des sentiments qui l’ont inspirée. Rapide et énergique, le geste impulse un rythme tandis que les empâtements de matière jouent sur la lumière. En 2007, la palette de Jeannette Leroy s’obscurcit sous l’influence, notamment de son travail à base d’encres. Dans ses toiles noires, austères, on sent maintenant une tension et des épreuves personnelles, auxquelles l’artiste a réagi de toute son énergie.

 L’œuvre figurative de Gérard Fromanger décline depuis la fin des années soixante une narration artistique, culturelle et sociale, de son amitié avec le poète Jacques Prévert, sa participation aux événements de Mai 68, ses promeneurs dans la cité, ses silhouettes rouges, à son film-tract avec le cinéaste Jean-Luc Godard et les commentaires sur son œuvre de ses amis philosophes Gilles Deleuze, Michel Foucauld et Félix Guattari. Son œuvre accède à une grande  notoriété dans les années 1970.

 Une histoire de la couleur. Après une rapide étape en noir et blanc, il investit tout le spectre coloré. La couleur sera toujours sa raison d’être peintre, avec toutes les conséquences  notamment politiques, qui en découlent. Il traversera Mai 68 en artiste engagé avec son langage-couleur, y puisant une force pour peindre l’énergie du monde aux côtés de ses amis artistes et philosophes. Sa figuration narrative est principalement axée autour du passant, du piéton, du promeneur appréhendé dans les rues de la grande ville. Le spectacle de la grande ville, dépeint comme la comédie humaine contemporaine, se remplit sous les yeux du peintre, de toutes les couleurs de la vie. Si entre les années 1958 et 1965, Gérard Fromanger n’a pas participé aux mouvements pop londoniens et new-yorkais, il se situe néanmoins dans ce mouvement artistique et culturel international qui supposa une rupture avec le monde de l’art et de la pensée antérieur aux années 1960.

 Cette exposition de deux itinéraires artistiques que tout sépare, revendique clairement la singularité que Jeannette Leroy et Gérard Fromanger prêtent à leur amitié, n’ayant besoin que d’elle-même  et ne renvoyant qu’à elle-même. C’est de cette échange de langages que se crée et s’affermit l’amitié.

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