Cuba a entretenue avec L’URSS des relations économiques depuis 1960. Le rapprochement entre ces 2 entités aura permis au pays de cumuler près de 38 000 millions de dollars entre 1961 et 1984 et plus de 5 000 millions annuels jusqu’à la fin de la décennie des années 80. Mais la chute de l’empire soviétique, à la fin de la guerre froide, a entrainé la dissolution du CAEM (=organisation d’entraide économique entre pays du bloc communiste). Cuba s’est alors vu coupé de ses principales aides économiques ainsi que de ses associés commerciaux. Cette situation s’est aggravée avec le boycott commercial. C’est à partir de ce moment que débute « la période spéciale », terme utilisé par les Cubains pour nommer la crise économique et sociale.
Le système sanitaire de Cuba est entièrement gratuit pour la population, ainsi que son système éducatif. La médecine préventive est l’une des priorités du pays. Ceci a permis de diminuer grandement la mortalité infantile.
Malheureusement la crise économique et la suppression des aides provenant du bloc soviétique a totalement dépourvus les services sociaux cubains, ce qui ne permet plus au pays de garantir à tous ses citoyens les conditions hygiéniques et sanitaires que leurs lois sont censées assurer.
Ainsi, le niveau de vie de la population ne permet pas de vivre dans des conditions favorables pour leur santé. En effet, l’alimentation peu abondante et le manque d’accessibilité aux médicaments provoque une détérioration considérable dans le développement des personnes, en particulier chez les enfants qui sont les plus affectés dans leur croissance.
Le grand indice de difficulté génère ainsi des problèmes sérieux dans le développement des enfants, ce qui a pour conséquence de les affecter physiquement et psychiquement.